Personne ne risque de se faire un procès en appelant la Saint Sylvestre, « fête du poulet » à Bamako. Sil y a une fête des moutons, à loccasion de laquelle, les moutons sont tués à tous les coins de rue, cest le cas aussi pour la Saint Sylvestre où les volailles, généralement des coqs sont les plus prisés par les Bamakois, non seulement par les jeunes, mais aussi par des personnes de tout âge.
Les tractations autour du poulet sont en cours à Bamako depuis plus dune semaine . Les fêtards veulent tous s’en approvisionner car tout le monde veut l’avoir sur son plat du 31 décembre. Et cest des milliers de coqs qui sécoulent sur les marchés de Bamako et dans ses environnants. Ils sont égorgés et préparés pour agrémenter la fête.
Pour avoir de bons coqs le jour du 31 décembre, les Bamakois n’hésitent pas à mettre le prix. Certains quittent même la ville pour aller s’approvisionner dans les communes environnantes. Dans ces localités, bien que les prix soient un peu élevés à cause du 31 bien sûr, ils sont moins chers que ceux de Bamako. Si dans la capitale malienne, un coq est vendu de 3500 à 5000 fcfa, certaines de ses localités environnantes le vendent de 2000 à 2500 FCFA.
Bien que les localités environnantes de Bamako soient guettées par les Bamakois, ces populations aussi ne comptent pas faire toutes leurs ventes en brousse. L’explication est simple. Ils gagneront moins dargent quà Bamako. D’où la motivation de plusieurs d’entre eux qui ont pris l’habitude de charger les véhicules de transport de coqs pour les débarquer à Bamako.
31 décembre, courte période de business, mais les vendeurs s’en sortent. Car, ils sont nombreux à écouler rapidement leurs chargements de volailles quils ont débarquées à Bamako, pour retourner en prendre dans les fermes et dans les villages.
La rédaction